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 this brutal love | Alice

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Ludwig J. Rosenberg
Protego
Ludwig J. Rosenberg
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MessageSujet: this brutal love | Alice   this brutal love | Alice EmptyLun 8 Mai - 18:40

Ludwig siffla entre ses dents, accroissant la distance entre lui et ses probables assaillants. Il avait assommé le dernier mais était loin d'être sûr qu'aucun renfort n'allait débarquer à un moment ou à un autre. Ces dernières semaines, Ludwig avait de plus en plus cette désagréable impression d'être suivi et observé. C'était peut-être de la paranoïa mais il n'était pas tranquille. Il craignait d'avoir été reconnu par plus d'un Spanesi – et de mangemorts – lors des derniers événements de Pré-Au-Lard, il faut dire que les Lux avaient pris leur décision au dernier moment et il avait été difficile d'organiser quoique ce soit. En plus de ça, côté moldu la situation déjà tendue s'était aggravée brutalement comme un écho au côté sorcier, devenant des plus critiques ce jour-là, poussant Ludwig et ses compères dans leurs retranchements à cause de l'erreur de débutant d'un parfait abruti. Il n'est pas sûr que son appartement soit compromis mais dans le doute, il préfère accélérer les choses et ne pas perdre de temps.

Le plus discrètement possible, Ludwig se faufile dans son appartement, intimant le silence de la nounou qui ravale sa surprise dans un cri étranglé et étouffé. Ludwig grimace. Il ne doit vraiment pas être beau à voir. Rapidement, il enfile une veste pour cacher l'écarlate de sa chemise – il n'y a pas le temps de faire mieux pour le moment. Ludwig a le cœur qui bat à ses tempes, un rythme cardiaque qui déraille et le souffle court de quelqu'un qui a fuit. « Qu'est ce qu'il s'est passé? » Ludwig passe dans la cuisine pour passer de l'eau sur son visage et tenter de se débarrer du plus de sang possible. « Où est David ? » demande-t-il un ton en dessous, la peur au ventre mais avec le calme de quelqu'un qui sait ce qu'il fait. « Dans sa chambre en train de jouer, il a fini ses devoirs… Vous devez aller à l'hôpital. » Ludwig secoue la tête pour toute réponse. « Restez ici. » Il revient quelques minutes plus tard avec une liasse de billets qu'il dépose dans les mains de la nourrice. «Prenez ça et partez. ...non ne me demandez pas. » la coupe-t-il dans son élan, la voix toujours bien basse mais dans laquelle pointe l'urgence et la détermination. « Prenez soin de vous. » « Si seulement vous m'expliquiez.. et il y a beaucoup trop je ne peux pas -. » L'allemand secoue la tête pour réponse. « Sans vous je ne sais pas comment j'aurais fait. » lâche-t-il simplement. Il lui lance un regard entendu et insistant. « S'il vous plaît. » rajoute-t-il alors qu'elle hésite à partir. Elle finit par hocher la tête et ouvre la porte de la chambre du petit pour lui dire au revoir.

Ludwig n'entend que les bribes de conversation et la voix claire du garçon alors qu'il s'affaire déjà à rassembler les affaires du salon. Quelques secondes plus tard, la nourrice a disparu et l'enfant apparaît dans le salon avec un grand sourire… qui disparaît aussitôt. Parce que le visage de son père est encore marqué par les coups, parce que même s'il a tenté d'en effacer les traces, il peut voir sa lèvre inférieure et son arcade sourcilière fendues, le sang qui perle dangereusement à sa tempe et les traces de coups sur son œil droit. Ce n'est pas la première fois qu'il voit son père blessé David, mais il n'aime jamais ça, et il a l'impression que c'est pire que d'habitude. « Papa ? » s'étrangle-t-il tout angoissé. Ludwig, se félicitant d'avoir pensé à enfiler une veste pour dissimuler les blessures plus graves, pose ses mains sur les épaules de l'enfant. « David, range tes affaires et fais ton sac, on part d'ici ce soir. » Sa voix est pressée et David ne comprend pas vraiment la situation. « Quoi ? Je veux pas déména- » « Maintenant ! » Cette fois-ci la voix est sèche et brutale. « Papa tu saignes... » « Tu vas faire ce que je te dis bordel ! » Le gamin se tait brusquement et va dans sa chambre. Du coin de l’œil, Ludwig le voit s'exécuter les mains tremblantes et, il peut l'apercevoir d'ici, des sanglots plein la gorge. Il laisse passer quelques secondes avant de s'arrêter, fermer les yeux et pousser un long soupire. Il franchit les quelques mètres le séparant de celui qu'il considère comme son fils et s'agenouille pour être à sa hauteur. « Excuse moi mon grand. » Prenant son visage entre ses mains il essuie les quelques larmes qui ont glissé sur ses joues. « On va trouver un endroit mieux, ok ?» Le garçon baisse la tête mais ne répond rien. « David, il faut que tu me fasses confiance. » «… Tu saignes. » répète David, la voix serrée, se raccrochant sans doute à la seule chose qu'il comprend réellement dans la situation qu'il est en train de vivre. Ludwig soupire. «Je sais mais ce n'est rien je t'assure, ne t'inquiète pas ok ? Je m'occuperai de ça tout à l'heure. ». Il le serre dans ses bras en ignorant les protestations de son corps malmené, puis dépose un baiser sur le front du garçon avant de s'éloigner légèrement. « Regarde moi » David relève les yeux vers lui. « Je suis désolé…. Fais tes bagages d'accord ? »
Au même moment, on toque à la porte. Le cœur de Ludwig rate un battement, un frisson glacial dégringolant le long de son échine. Déposant son index sur ses lèvres pour dire au garçon de se taire, il forme les mots « reste dans ta chambre, ne bouge pas. » dans un murmure et sort de la pièce, refermant la porte derrière lui. On toque une nouvelle fois. Il dégaine son pistolet de l'arrière de son pantalon. Ignorant la douleur de son épaule droite, il s'adosse à gauche de la porte d'entrée, il l'ouvre brusquement, le canon de son arme à feu visant…… Alice. Douce et désirable Alice.

Fuck.

Une vague de soulagement l'envahit mais le quitte rapidement pour laisser place à l'embarras. Il baisse son arme aussitôt. « scheiße, Alice, je suis désolé. » il fait disparaître rapidement le flingue du champ de vision de la jeune femme– une chose de plus qui doit l'incriminer à ses yeux – et agrippe son poignet pour l'attirer gentiment mais fermement à l'intérieur de l'appartement, refermant la porte derrière eux. « Je suis désolé. » répète-t-il devant la jeune femme dont la peur est encore lisible sur ses traits et avec logique.
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